Vendredi 17 février : CERRO CASTILLO

Ce matin, quand nous voulons faire chauffer l'eau pour le petit déjeuner, il n'y a pas de gaz pour la cuisinière mais papy nous allume le fourneau et la bouilloire chante rapidement. Sa dame se lève pour récupérer notre argent. On aura eu droit à un sourire à l'arrivée et à la sortie, mais toutes les logeuses ne sont pas comme çà.
Il doit rester encore un peu d'essence chez les « tour operator » du coin ; On peut donc embarquer pour la visite des cuevas de marmol dixit les grottes de marbre svp et on ne sera pas déçu !

Dame nature a fait ici un travail de sculpture extraordinaire avec ses 2 outils, l'érosion et la dissolution ; il a certainement fallu beaucoup de temps pour arriver à ce résultat, et a priori ce n'est pas fini.

	La tête de votre animal favori sculptée dans le marbre !!!

On pensait que sur ce coup là les chiliens nous menaient en bateau, mais là, vraiment ils le font merveilleusement bien ; le pilote de notre petite barque, genre ado pas fini limite insupportable, maîtrise son embarcation de façon géniale, il joue sur l'eau et nous promène dans ces grottes avec une dextérité qui nous laisse pantois : on ne laisse pas un doigt sur le bord de la barque, il nous manquerait surement aujourd'hui pour taper sur ce clavier, pourtant jamais l'embarcation n'a touché les parois ni le fond.

La cathédrale de marbre, énorme bloc sur des pieds d'une finesse incroyable.

On passe 1h30 magiques !

Sur la route du retour progressif vers Coyhaique, il était une fois un lièvre et un banduria ... ça change de la tortue bien franchouillarde, non ? Le Banduria serait l'ibis noir ?

Ici les inondations répétées ont eu raison des arbres ; ça nous donne un spectacle de désolation assez singulier ; là aussi la nature se soucie peu des états d'âme humains et réagit à sa façon à nos excès.

Nous dormons à Cerro Castillo, ce qui signifie pour nous la fin des cailloux et de la mauvaise route. Pour couronner le tout ce soir il y a la fête au village, nous y sommes invités et ça commence par une petite coupe de champagne ... chilien bien sûr !	Une petite danse au milieu de la route, c'est l'autoradio de la voiture du danseur qui donne le tempo.

Le padre Ronchi connecté direct avec Dieu ... grâce à cette parabole ?!

Les hommes s'activent pour la parilla (l'autre barboc !) ; nous on a préféré l'asado, la viande y était plus tendre.	C'est l'élection de Miss Cero Castillo, il y en a 2 pour l'occasion. Monsieur le Maire est tout fier.