Samedi 11 février : TORTEL-COCHRANE

Après bien des hésitations à quitter Tortel, on arrive à trouver 2 places dans un pic-up qui nous conduira directement à Cochrane ; cette fois on est bien installé dans l'habitacle et le couple de chilien qui nous conduit n'est plus très jeune, physiquement seulement... on a du mal à imaginer d'aimables retraités prendre si facilement des auto-stoppeurs en Europe. Lui parle couramment français et on engage la conversation sur les problèmes d'énergie au Chili et en France...

A Cochrane c'est jour de fête, et ici la fiesta c'est d'abord le rodéo, on arrive juste à temps !!	Les enfants participent aussi et s'entraînent au rodéo sur un mouton.

Et il n'y a pas que des garçons qui tentent leur chance, les filles aussi sont motivées.	Ensuite c'est la chasse au porcelet avec une belle partie de rigolade, c'est qu'il ne se laisse pas faire le gorret et les gamins du groin... pardon du coin s'en donnent à coeur joie.

On passe aux seniors ; le 1er jeu consiste à bloquer les pattes de la vache à l'aide du lasso afin de l'immobiliser...	... à essayer de la traire et de ramener le bidon avec un peu de lait au jury.

Pour les plus téméraires, un vrai rodéo sur un taureau pas vraiment docile, et on peut vous affirmer qu'ils ont de belles bêtes, le taureau acrobate en fait valser plus d'un.	On essaie aussi sur une vache.

Et là c'est le caïd des estancias du coin, puissant et pas franchement commode, il n'hésite pas à charger les chevaux et leurs cavaliers.

Après ces démonstrations, l'asado (barbecue) de mouton, de boeuf ou de porc permet de continuer la fête autour d'un verre... voire même de plusieurs !!!

De nombreux stands vendent à boire, à manger, ou des produits de l'artisanat local. Des associations en profitent pour informer la population du projet de barrage qui alimente les conversations avant d'alimenter plus tard les mines du nord.

Dure journée pour certains..... obligés de boire de l'eau !!!	Là, faut bien viser..... concentration maximum !

Un tas de boue de chaque côté à une dizaine de mètres de distance, il faut planter un « osselet » dans la boue du camp adverse mais on manque d'explication sur les règles du jeu et sur les paris.

C'est notre bande de « potes », des jeunes français qui sont sur les routes du monde pour un bon moment encore ; depuis quelques jours, on se retrouve dans les mêmes lieux, à attendre les mêmes bus ou bateaux et à s'informer des bons plans, sur la photo il manque Gladys, dommage. Merci à eux pour leur bonne humeur... et leur aide en espagnol qu'ils maîtrisent tous très bien. Hasta Luego amigos !!	La fiesta continue avec le bal populaire, musique et danse jusqu'à minuit ; Après, les carabiniers s'occupent de faire évacuer tout le monde en bon ordre.