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Lundi 30 janvier : TORRES DEL PAINE
Après une bonne nuit, nous partons à la découverte de ce fameux parc dont les Chiliens sont très fiers.
Le bus vient nous chercher à notre hébergement et nous sommes très surpris de l'état du bus.
Jusqu'à présent, tous les bus empruntés étaient en bon état et bien entretenus.
Celui-là échappe à la règle et serait bon pour la casse.
Dès les premiers tours de roue, des vibrations anormales nous inquiètent un peu surtout qu'elles prennent
une proportion inquiétante avec la vitesse et au bout de 50 kms, c'est une belle explosion qui fait zigzaguer
le bus pendant quelques secondes qui nous ont paru bien longues, pour finir dans le talus.
C'est un pneu avant qui a éclaté. Le chauffeur a évité le pire, personne n'est blessé mais on a eu une belle frayeur.
Un autre bus, en bon état, est venu nous récupérer.
Si vous nous suivez à Puerto Natales, ne prenez jamais les bus de la compagnie « marie josé » !
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Après toutes ces émotions et après avoir réglé les formalités d'entrée dans le parc national,
nous posons nos sacs dans le refuge Torres Norte et là nous apprenons que tous les refuges sont de nouveau ouverts,
mais c'est trop tard pour nous, nous ne resterons qu'une seule nuit.
Nous commençons l'ascension vers les Torres, ces 3 pics montagneux et mythiques avec leurs faces vertigineuses
qui pointent dans le ciel bien nuageux.
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L'unique sentier qui permet de s'en approcher est bien balisé, malheureusement la pluie nous oblige
à interrompre notre ballade avant la terrasse des Torres.
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Quelques moments d'équilibre.
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Le ravitaillement pour le refuge intermédiaire, ici pas de rotations d'hélicoptère !
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On évolue à une altitude assez faible , inf. à 800m pourtant on se trouve dans un environnement de haute montagne ;
la végétation est composée strictement de feuillus qui semblent avoir quand même un peu de mal à pousser avec
des zones entières de bois mort.
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On est dans un parc national, pourtant une langue de terre est encore privée,
et le proprio fait savoir qu'on piétine ses plates-bandes !!
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Le soleil se couche sur les torres, encore bien embrumées.
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A proximité du refuge, maître goupil déguste un oiseau (sans camembert !)
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Ce soir, nous restons dans le parc. Nous mangeons notre modeste pique-nique dans la cafétéria/salle hors sac
du refuge mais quand nous voulons ouvrir notre bouteille, la serveuse nous demande 10 € .... on remballe notre litron,
le Carménère ce sera pour demain, ce soir on se contentera de l'ivresse des montagnes !!!!
Le bâtiment est récent et bien chauffé par un poêle à bois ; les douches bien chaudes et la literie confortable.
Il ne nous manque plus
Bonne nuit.
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