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Mercredi 8 février : retour au CHILI à Villa 0'Higgins

Pour retourner au Chili, nous avions 2 possibilités : soit faire un grand détour en Argentine en passant par Los Antiguos, soit prendre le bus puis un 1er bateau, marcher 22 kms et finir en bateau, peut-être. C'est la deuxième option que nous choisissons. Seuls les cyclos, les cavaliers et les marcheurs empruntent cet itinéraire. Difficile d'avoir des renseignements au sujet des hébergements des bateaux et du reste mais nous partons confiants. Nous n'arrivons pas non plus à savoir s'il y a une possibilité de faire porter nos sacs par les chevaux de Ricardo.


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Le bus nous prend à l'auberge et nous emmène pour 37 km et 2h de piste jusqu'à l'embarcadère. Première traversée de 40 mn sur le lago del Desierto calme entouré de montagnes enneigées et qui reçoit l'eau de quelques glaciers ; l'eau y est à température quasi constante de 6°C.

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Une possibilité d'hébergement au bord du lac mais ici la nuit c'est 250 US dollars.

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La gendarmerie argentine nous accueille et non pas « nous cueille » à la sortie du bateau. Quelques gendarmes sont installés dans cette cabane et enregistrent les touristes de passage au rythme des bateaux, pas d'ordinateur, tout est fait main ; pas de fouille de sacs non plus. Nous essayons de nous renseigner pour savoir si des chevaux sont disponibles pour transporter nos sacs, mais pas de cheval en vue. D'après un gendarme, Ricardo serait à 3 kms de là. Nous partons donc confiants avec nos sacs bien lourds.

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Le début est pentu et étroit... de plus en plus étroit, et très vite des obstacles de taille barrent le passage.

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Il doit pleuvoir pas mal dans ce coin, vu l'état du terrain. Nous sommes accompagnés par deux jeunes qui ont la même idée que nous.

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Le passage des ruisseaux est de plus en plus compliqué mais çà passe, chacun à sa façon. un peu penchée.

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Ou droit comme un i ! La forêt est magnifique. Los indios ont dû traverser ces endroits il y a quelques années.

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Même si le parcours est « rock'roll » , on ne danse pas le rock !

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Au bout de 7 kms, pas vu de Ricardo, nous arrivons à ce qui doit être la frontière et nous trouvons une piste plus marchante. Nous mangeons en zone neutre.

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Cette fois nous sommes au Chili.

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Au milieu de nulle part, une piste d'atterrissage en prévision de ??
En fait, précaution chilienne contre toute intention argentine de pousser plus loin la frontière.
Cette cyclote est partie de Los Angeles et va jusqu'à Ushuaia. Elle roule depuis 14 mois, seule. Elle va galérer pour passer son vélo sur les ponts et les troncs d'arbres, mais visiblement ça ne semble pas un problème pour elle, elle a du en voir d'autres !

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La première apparition du lago O'Higgins ne signifie pas qu'on y est déjà rendu.

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De ce coté du lago, le poste frontière, quelques cabanes de militaires pour occuper le terrain et une seule famille, celle de Ricardo installée là depuis les années 50 et qui vit en quasi autonomie ; et tient occasionnellement quelques lits à la disposition des randonneurs et cyclos en attente de l'hypothétique bateau. Nous sommes heureux de poser nos sacs au bout de 6 h de marche et 22 km. C'est le temps qui est prévu pour faire cet itinéraire en vélo.

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Les douaniers ont une superbe vue sur le lac. Jour de chance, quand on arrive tout mouillé de chaud LE bateau est là, prêt au départ... pas le temps de trop réfléchir, juste celui de monter dedans et c'est le départ ; le prochain c'est pour ????

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Au fond une vue très brève mais splendide sur la montagne et ses glaciers.

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Le lac semble calme, pourtant le bateau est furieusement chahuté et nous avec pendant cette traversée de 2h30.

A l'hébergement, nous apprenons que le bateau prévu pour le lendemain est annulé, ce qui arrive de temps en temps, sans raison connue ! nous l'avons échappé belle.



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