Mardi 24 janvier : PUNTA ARENAS - USHUAIA (Argentine)

Derniers regards sur Punta Arenas avant le départ tôt demain matin.

Passage obligé à Punta Arenas, la visite du cimetière (le père Lachaise local) où sont enterrés la plupart des pionniers, des plus célèbres avec leurs caveaux somptueux, aux anonymes dans leurs « hlm », tous sollicitent la protection del indio.	Le monument de l'indien inconnu est à l'endroit où les derniers indiens Onas ont été enterrés. Toucher le pied ou la main del indio porte chance ; tout autour, sur ces petites plaques de marbre, les demandes de protection pour les défunts.

Le carré des Allemands.	Celui de la société française.

Le mausolée de la famille Menendez.

Notre bus pour la Terre de Feu avec un pare-brise bien protégé par un grillage contre les projections de pierres inévitables sur les nombreuses pistes ; quand on y regarde de près il y a peu de véhicule avec le pare-brise intact et paradoxalement, pas 1 concessionnaire carglass à l'horizon ... !	De voir des autruches, nous « émeux » ... (ou nous ñandou ?)

Premiers pas en « TERRE DE FEU ». Le nom aurait été donné par Magellan qui aurait vu beaucoup de feux allumés par les indiens le long du canal ; Nous, on y arrive en 2012, pépère, par le bus... et les indiens ont raccroché les allumettes depuis longtemps ! Ça reste quand même un grand moment pour nous et un vrai bonheur de le partager avec vous !

Frontière Argentine ; La Terre de feu est partagée entre le Chili et l'Argentine, une des raisons du désamour entre ces 2 pays, chacun en revendique l'entière propriété. Et les Argentins ne sont pas près de pardonner aux Chiliens leur soutien apporté aux Anglais lors du conflit des Malouines !

Herbes rouges, couleur du feu.	Troupeau de guanacos.

Sur quelques kms le paysage va changer radicalement : à la steppe plate et aride du début va succéder une forêt d'arbres morts avec aussi plus de relief, ...	... et enfin une belle forêt bien verdoyante avec de grands lacs dans un paysage de haute montagne.

Après 10 h de bus, nous arrivons à Ushuaia. La ville est construite à flanc de colline, les trottoirs sont tout en escalier et ça grimpe pour arriver jusqu'à notre auberge ; pour tout vous dire, en plus on presse sérieusement le pas parce qu'on n'est pas sûr que notre réservation ait été acceptée ... alors, faut arriver avant d'autres candidats potentiels !	Bon, le pb de la piaule est réglé, on peut tranquillement faire notre petit tour de la ville avec un beau coucher de soleil.

Et on vous souhaite buena noche.