Lundi 6 février : EL CHALTEN

Grand ciel bleu mais un vent fou durant cette belle randonnée pour aller au pied du Fitz Roy, la mecque locale des alpinistes ; on l'escaladera une autre fois...

Village d'El Chalten.

Nous devrions repartir mercredi prochain par cette vallée pour retourner au Chili.	Aujourd'hui, c'est juste 8h00 de marche, aller et là-bas au fond et encore bien loin, le Fitz Roy ; c'est lui qu'on va essayer de voir de plus près retour !

Un pic vert... mais rouge ?	Toute la famille se partage ce tronc d'arbre en décomposition, le père en profite pour donner encore quelques larves à son rejeton juste en dessous.

Pose photo devant le Fitz avec au premier plan l'un des nombreux lacs du coin.

	Poincenot est l'un des explorateurs français ayant « découvert » le Fitz Roy. Maintenant, une aire de camping, point de départ pour les expéditions lui est dédiée et porte son nom.

Quelques passages acrobatiques...	et pas très rassurants.

Il fait toujours un vent violent qui souffle en rafale et nous déséquilibre.	Seul, Michel atteint le sommet de la ballade, la Laguna de los Tres au pied des glaciers qui l'entourent.

Belles parois pour les alpinistes mais réservées aux plus chevronnés ; les difficultés techniques, climatiques et même d'accès en limitent l'ascension.	Comme d'hab., les nuages arrivent vite, il faut redescendre.

Non, ce n'est pas là qu'on dort ! et très sincèrement on a du mal à imaginer passer une seule nuit dans un truc pareil !!!	Un petit ramoneur en ballade au pied du Fitz Roy, sa présence à nos coté nous rappelle tellement de bons souvenirs ; On savait les ramoneurs voyageurs mais on n'est pas bien sûr qu'ici il trouve beaucoup de cheminées à entretenir.

Le spectacle est terminé, la séance est levée... On est bien conscient de la chance qu'on a eu de pouvoir contempler le Fitz Roy bien dégagé et avec un beau soleil ; d'ordinaire il ne se laisse pas voir aussi facilement et de nombreux visiteurs repartent bredouilles malgré une attente de plusieurs jours à El Chalten. Avec les nuages qui l'entourent en quasi permanence, les indiens pensaient même que c'était un volcan.

Des jeunes (gardiens du parc ?) entretiennent les chemins et les ruisseaux et font les petits ponts de bois sur lesquels on traverse les zones humides.	C'est chouette non ??? !