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Dimanche 15 janvier : SANTIAGO DU CHILI


Santiago est divisé en quartier. Celui où nous logeons (Barrio Brazil) est près du centre historique mais il y a peu de magasins. Pour nous déplacer, nous marchons en longeant les murs, du côté de l'ombre. Nous sommes surpris de ne voir ni scooters ni motos et la circulation voitures est assez fluide. Tout le monde respecte les feux, piétons et voitures. Peu de klaxons, la police est présente partout.


photo La Panamericaine traverse Santiago. Elle vient d'Alaska et s'arrête à Puerto Montt à 1000 km au sud de Santiago. Elle fait 25 750 km. En fait, c'est une succession de routes et d'autoroutes nationales, reliées entre elles pour constituer un ensemble continu ; seul un tronçon manque entre Panama et la Colombie. Après Puerto Montt, c'est la carretera australe qui prend le relais mais nous en reparlerons plus tard.
Au coeur de Santiago, la ligne de métro n°2 occupe le milieu de la Panaméricaine sur quelques kms.


photo Salvador Allende (1908-1973) fondateur du parti socialiste chilien. Candidat pour la 4ème fois, il est élu président de la république en 1970. Il entreprend de nombreuses réformes sociales et économiques qui affolent la droite et la bourgeoisie. Le 11 septembre 1973, le putsch militaire dirigé par Pinochet et soutenu par les Etats Unis le renverse. Ne voulant pas se rendre, Allende « se suicide » (une enquête est lancée en 2011 pour élucider les circonstances exactes de son décès). Le palais de la Moneda est bombardé et ravagé par un incendie.
Hasard de l'histoire, c'est le 11 septembre que les américains subissent « à leurs tours » la folie humaine ; mais ici, le 11 septembre, les chiliens manifestent moins pour les tours du WTC que pour le triste souvenir du putsch ; les manifestations font parfois l'objet de débordements violents.


photo Le Palais est gardé, la police nationale à l'extérieur du bâtiment, la Garde Républicaine pour l'intérieur.

photo Des multitudes de fast-food dans toutes les rues, Chiliens et Chiliennes de tous âges y mangent à n'importe quelle heure de la journée, sauf peut être tôt le matin ; l'obésité gagne du terrain ...
Nous, pour l'heure et dès qu'on peut, on se régale des fruits et légumes de saison produits localement et qu'on achète sur le marché ; Les cerises sont à + ou - 1 €, le raisin est encore - cher.

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Peut être un rescapé de la mine. Très beau bâtiment colonial avec sa cour intérieure inondée de lumière, abritant la poste.

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C'est au marché central que nous allons manger ce midi. Des étals de poissons, crustacés, viande, fruits et des restaurants.

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La portion est jolie mais un peu petite pour certains appétits, coût de l'assiette : 5 €

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Ces artistes de rue en pleine action ; une belle façon d'habiller des façades tellement tristes.

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photo La Virgen veille sur la ville. Pour digérer, nous grimpons sur le cerro (la colline) San Cristobal à 800 m d'altitude.
Avec sa voisine l'antenne, La Vierge est connectée au monde entier. Au Tibet, on trouvait les Chinois peu soucieux de l'environnement avec leurs pylônes et antennes relais flanqués à côté des Chorten, on a l'impression qu'ici ce n'est guère mieux... à suivre !!!

photo Nous pensions qu'il n'y avait pas de pollution mais vue d'en haut, nous doutons.
Il fait un peu plus frais, 32° au lieu des 36° en bas.

photo La maison de Pablo Neruda (1904-1973) qu'il occupait quand il était à Santiago. Maintenant, c'est une fondation qui se visite.
Poète et candidat aux élections présidentielles de 1969, il renonce en faveur d'Allende. Prix nobel de littérature en 1971 alors qu'il est ambassadeur à Paris. Il meurt peu de temps après le coup d'état (officiellement, de tristesse... !)
Nous sommes dans le quartier Bellavista, le quartier latin, très « branché », beaucoup de restos, de galeries d'art,...

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photo Malgré la qualité du quartier, quelques anciennes maisons tombent en ruines..., dans toute la ville, une grande partie du patrimoine ancien, à l'architecture coloniale n'est pas entretenu...


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