Jour 7 - Jeudi 1er septembre : QIONGLAY-YA'AN => 70kms
38° et humidité très élevée

Ce matin, il nous faut peu de temps pour quitter cette petite ville de 600 000 habitants, et nous sommes directement dans la campagne. Belle route, un peu plus vallonnée qu'hier mais c'est encore raisonnable (pour moi).

Dans la plaine, c'est la saison de la moisson du riz. Il est soit battu au fléau...	... soit dans le van, pour les plus riches.

Ou encore avec la moissonneuse batteuse ( c'est la 1ère qu'on voit ). Une fois la récolte finie, la moissonneuse est chargée dans ce camion...

... qui sert aussi d'appartement : cuisine, chambre à coucher, buanderie... ; les ouvriers agricoles, propriétaires de ces machines louent leurs services et sont obligés de se déplacer souvent assez loin au gré ses récoltes , alors c'est mieux d'emporter sa maison avec soi.

Pour autant le travail n'est pas fini, il faut faire sécher le riz sur des nattes en bambou.	Il faut le mélanger souvent pour que l'humidité s'évapore. Le bébé est aussi au travail.

Celui-là, se promène dans sa petite chaise en osier.

Les cochons ont chaud et il faut les arroser souvent pendant le transport, sinon ils risquent de mourir (de chaud !) avant l'abattoir.

Cueilleuse de thé, protégée par un chapeau chinois de la taille d'un parasol.	Le Sichuan est une région de production de thé.

Voilà l'équipe de chauffeurs, mécanicien et guides qui s'occupent aussi de monter et descendre nos bagages.

Sculpteur à l'ouvrage sur un énorme bloc de pierre.

Pour égrainer le maïs, c'est simple, vous retournez votre chaussure de préférence avec une bonne semelle à crampons, un tabouret et au travail.

Il a une autre paire de chaussures pour marcher... quand même.