Jour 10 - Dimanche 4 septembre : LUDING - KANGDING
50km, dénivellé 1350m

Merci à tous nos fidèles lectrices et lecteurs pour vos petits messages d'encouragement, la pente devient raide et vos petites pensées nous aident beaucoup.
J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyés sans nous depuis 3 jours mais « wifi » a du mal à nous suivre dans ces montagnes escarpées.

Démarrage ce matin dans la brume et la poussière des travaux de la G318.

Après quelques kilomètres, c'est l'embouteillage monstre de camions sur plusieurs kilomètres, bus, voitures. Il n'y a que 2 voies tellement étroites à cause des travaux que les camions ne peuvent pas se croiser. L'attente peut être très longue (certains y ont passé la nuit) mais les passagers s'organisent. Mieux vaut ne pas avoir de correspondance à prend.

Nous slalomons entre les véhicules. Et dire que tous ces poids lourds vont nous doubler dans quelques heures...	La route est construite en hauteur, surplombant un barrage, toute la vallée va être inondée d'ici peu de temps pour alimenter une centrale hydroélectrique.

Quelques chinois transportent leur misère sur le dos ; d'où viennent-ils, où vont-ils ?.	Si on considère leur façon de conduire, on voit assez peu d'accident, mais de temps en temps, ça ne passe pas, celui-ci a mal négocié son saut périlleux avant !!!.

Vendeurs de figues de barbarie qui sont toutes prêtes à être consommées (pour enlever les épines ils les trempent dans l'eau). C'est rare qu'un vendeur soit seul, ils s'installent tous au même endroit pour vendre un seul et même produit : là, aujourd'hui, ce sont ces figues dont on se demande d'où elles viennent, on n'a vu aucun cactus. Demain peut être des bananes, ou du poivre ?

Cueillette du poivre, le même qu'on retrouve dans nos assiettes en complément du piment pour que ce ne soit pas trop fade. Comme on posait la question à nos guides chinois pourquoi on ne mangeait pas les mêmes plats qu'eux, ils nous ont répondu que pour nous, occidentaux, la cuisine était moins relevée... ah bon !!!

Après une montée plus ou moins pentue de 50 km, nous arrivons dans une grande ville moderne à 2400 m d'altitude, nous allons y passer 2 nuits. Nous sommes toujours dans la province du Sichuan, mais les Tibétains sont de plus en plus nombreux.

Des français en manque de pâtisserie.	Moment de pause devant la superette du quartier.