|
Après 2 nuits à Santiago, on embarque pour Arica, le grand nord Chilien, à une encablure de la
frontière Péruvienne ; le thermomètre n'est pas plus clément, la chaleur est accablante,
c'est une ville implantée en plein désert au bord de l'océan Pacifique.
On prévoit de prendre de l'altitude dès demain = réservation de la voiture et de l'hébergement à Putre,
3500m d'altitude.
|
|
Arica est une jolie petite ville plutôt animée, avec sa rue principale, 21 de Mayo (*), en partie piétonne
et on y retrouve en plus de tous les commerces, les vendeurs ambulants, les saltimbanques et
musiciens qui font la joie des touristes Chiliens (eh oui, c'est les grandes vacances ici).
Arica est aussi connu pour sa cathédrale construite par ...... Gustave Eiffel himself ;
la structure est en acier comme notre tour Eiffel, et on doit bien reconnaître que le résultat
est plutôt réussi.
(*) 21 de Mayo (21 mai) est l'anniversaire de la bataille navale d'Iquique perdue par le Chili
contre l'alliance Pérou Bolivie, le 21 mai 1879.
|
|
Autre symbole touristique, la loco à vapeur posée là, qui assurait il y a longtemps la liaison
Arica-La Paz en Bolivie.
La Bolivie bénéficiait d'une bande côtière de 400 km. Elle a perdu son accès à la mer à l'issue de
la guerre du Pacifique (1879-1883) perdue contre le Chili.
La paix entre le Chili et la Bolivie fut signée en 1904, actant noir sur blanc la perte par la nation
perdante de son territoire maritime. Depuis quelques années, la Bolivie revendique la révision de ce traité
de 1904 pour retrouver un droit d'accès à la mer.
|
|
Le reste de la ville n'est pas particulièrement prospère, on y trouve des immeubles jamais finis,
mais aussi, heureusement, des petites gargotes à prix raisonnables ;
on passe quand même une partie de la journée à chercher la fraîcheur et à minima de l'ombre !
Et puis on doit un peu différer notre départ pour cause de récupération .... = départ probable lundi !
|
|