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Jeudi 9 février Maïmara et environs (Argentine)
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Lever aux aurores, le programme de la journée est dense.
Tilcara s'enorgueillit d'avoir sur son territoire les ruines d'un ancien site Inca, aujourd'hui
restauré et aménagé.
L'accès est payant, une vingtaine de pesos pour les argentins, 100 pour les touristes étrangers.
Finalement, le petit cimetière du coin, gratuit, est pas mal non plus !!!
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On profite de la liberté que nous offre la voiture pour avancer jusqu'à la "quebrada" de Humahuaca
et prendre la piste qui conduit à El Hornocal à 4350 m et ses montagnes aux 14 colores.
On y est juste un peu trop tôt pour que les couleurs "explosent" et se révèlent totalement,
mais l'avantage et pas des moindres, on est seuls devant ce panorama exceptionnel.
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On est impressionnés par les forces de la nature capable de sculpter de tels décors.
On restera un moment à contempler ces reliefs et à profiter de la douce chaleur du matin.
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Les 2 habitants de ces lieux, las vigoñas et les cactus.
Les 2 ont failli disparaître du fait de l'homme, aujourd'hui les vigoñas sont protégées,
pour les cactus ce n'est pas gagné, les caractéristiques de son bois en font un produit recherché
surtout par les artisans qui vendent aux touristes des petits objets et sculptures "souvenirs".
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Après ces aller/retours et le passage du tropic du capricorne, à Purmamarca on s'engage sur la route
qui mène à Salinas Grande, la route est belle, toute en lacet elle passe par un col à + de 4000 m.
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"Salinas Grande" un immense lac asséché à 3500m où ne subsiste que du sel impropre pour
la consommation humaine et quelques autres minéraux comme ........ du lithium ;
Seuls les sels "nobles" sont exploités.
Loin des sites d'exploitation on ne retiendra que la majesté du lieu et sa blancheur aveuglante.
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A "Tres Morros" on quitte la très bonne route pour 80 km de piste jusqu'à San Antonio de los Cobres,
on est bien un peu secoués dans notre petite voiture sur cette piste en forme de tôle ondulée.
Petite pause vers ce qui devait être un village de miniers pour l'exploitation du sel, aujourd'hui abandonné.
A San Antonio de los Cobres après quelques hésitations (ou erreurs de parcours ?) on se retrouve
sur la route de Salta, les paysages sont tout aussi grandioses, mais la route dont une grande partie
est en chantier nous réserve quelques surprises et nous prendra beaucoup de temps pour atteindre Salta.
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