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Lundi 6 février Tupiza (Bolivie) - Maïmara (Argentine)
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Ce matin départ pour l'Argentine en petite camionnette ; elles partent quand elles sont pleines.
Hier soir à Tupiza on a bien eu un orage, mais rien de catastrophique, on verra sur la route que
d'autres ont eu moins de chance, beaucoup moins de chance.
Des orages très localisés mais sûrement très violents de pluie voire de neige ont provoqué des coulées
de boue sur la route nationale qui conduit à Villazón, ville frontière avec l'Argentine, mais aussi,
et c'est bien plus catastrophique, un village a subi des dégâts assez sévères.
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Tous les villageois, plus pas mal de badauds sont là à contempler le désastre, certaines maisons
sont remplies de boue sur un bon mètre de hauteur, une équipe est là qui stoppe les véhicules
pour demander un peu d'aide, chacun y va de sa petite monnaie tout est fait dans les règles :
plusieurs personnes enregistrent les sommes récoltées par véhicule sur un cahier ..... et on repart !
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La camionnette nous laisse à la gare routière de Villazon, on passe à pieds les 500 m qui nous conduisent
à la frontière, on se met dans le flot des piétons et on se retrouve en Argentine avec juste un contrôle
scan des bagages, on poursuit notre chemin en se disant que la vraie frontière Argentine doit être
un peu plus loin.... en fait pas du tout, on est maintenant des clandestins sans visas !!!!
On fait vite 1/2 tour, et on repasse la frontière dans l'autre sens cette fois, sans beaucoup de
difficultés et on reprend tout à 0, tampon de sortie de Bolivie et visa d'entrée en Argentine.
Ouf, on est en règle !
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De l'autre côté il y a encore quelques femmes en costume traditionnel qui portent à dos (d'homme)
leurs lourdes charges, et il y a ces "petites mains", ces "coolies", qui transportent en courant
dans un va et vient incessant d'un côté à l'autre de la frontière sur des petites charrettes et
sur un chemin qui leur est réservé tout ce que les marchands entendent faire passer de l'autre côté
sans s'embarrasser des tracas douaniers, probablement avec la complaisance de ces derniers.
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La suite se fait en bus, dans un décor naturel d'une incroyable beauté.
Petite précision, à une centaine de kms de la frontière, on subit un contrôle de gendarmerie
très sérieux ..... ouf on est en règle !
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