UN GARS & UNE FILLE
... parcourent le monde
bandeau
Retour portail

Parcours
J
a
n
v
i
e
r
Lu Ma Me Je Ve Sa Di
1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31

F
é
v
r
i
e
r
Lu Ma Me Je Ve Sa Di
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28
Lundi 6 février
Tupiza (Bolivie) - Maïmara (Argentine)

photo photo
Ce matin départ pour l'Argentine en petite camionnette ; elles partent quand elles sont pleines.
Hier soir à Tupiza on a bien eu un orage, mais rien de catastrophique, on verra sur la route que d'autres ont eu moins de chance, beaucoup moins de chance.
Des orages très localisés mais sûrement très violents de pluie voire de neige ont provoqué des coulées de boue sur la route nationale qui conduit à Villazón, ville frontière avec l'Argentine, mais aussi, et c'est bien plus catastrophique, un village a subi des dégâts assez sévères.

photo photo
Tous les villageois, plus pas mal de badauds sont là à contempler le désastre, certaines maisons sont remplies de boue sur un bon mètre de hauteur, une équipe est là qui stoppe les véhicules pour demander un peu d'aide, chacun y va de sa petite monnaie tout est fait dans les règles : plusieurs personnes enregistrent les sommes récoltées par véhicule sur un cahier ..... et on repart !

photo photo
La camionnette nous laisse à la gare routière de Villazon, on passe à pieds les 500 m qui nous conduisent à la frontière, on se met dans le flot des piétons et on se retrouve en Argentine avec juste un contrôle scan des bagages, on poursuit notre chemin en se disant que la vraie frontière Argentine doit être un peu plus loin.... en fait pas du tout, on est maintenant des clandestins sans visas !!!!
On fait vite 1/2 tour, et on repasse la frontière dans l'autre sens cette fois, sans beaucoup de difficultés et on reprend tout à 0, tampon de sortie de Bolivie et visa d'entrée en Argentine.
Ouf, on est en règle !

photo photo
De l'autre côté il y a encore quelques femmes en costume traditionnel qui portent à dos (d'homme) leurs lourdes charges, et il y a ces "petites mains", ces "coolies", qui transportent en courant dans un va et vient incessant d'un côté à l'autre de la frontière sur des petites charrettes et sur un chemin qui leur est réservé tout ce que les marchands entendent faire passer de l'autre côté sans s'embarrasser des tracas douaniers, probablement avec la complaisance de ces derniers.

photo photo
La suite se fait en bus, dans un décor naturel d'une incroyable beauté.
Petite précision, à une centaine de kms de la frontière, on subit un contrôle de gendarmerie très sérieux ..... ouf on est en règle !