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Vendredi 30 novembre 2018
La Labor (Honduras) - San Ignacio (El Salvador) 50 kms 1285m.

ouh, ouh, Rémy, t'es où ?
Depuis 2 jours notre guide Rémy a disparu des écrans radars !
On continue bien à avancer avec ses collaborateurs, la logistique est assurée à minima, mais on aime bien avoir quelques explications des lieux où on passe !

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Vous connaissez l'histoire du camion qui tire un camion qui tire un camion qui porte une voiture ? explication en image. L'intérieur de la cabine, côté couchette (sans le calendrier Ferrari !!!)

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Côté capot, vue du poste de pilotage. Dès le départ, c'est 15kms et 1000m de grimpée et donc on se retrouve assez vite en altitude avec sa végétation tropicale et ses cultures diverses et variées dont bien sûr le café.

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Là non plus aucun engin mécanique, les hommes avec leurs outils s'échinent à produire ces magnifiques légumes ; la terre à cette altitude est généreuse, faut juste « mouiller le maillot », et pour ça on peut leur faire confiance, les Salvadoriens ont la réputation d'être des bosseurs !

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Radis, aubergines, poivrons, carottes, tomates, choux en tous genres, ... etc.

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D'ailleurs l'endroit est classé réserve biologique à destination des générations futures, on est quand même à 2000 m d'altitude.

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Plus précisément au col de Sinuapa à 2008 m.

photo Un auto hôtel propose ses services 24/24h, celui-ci juste avant la frontière avec le Salvador ; un auto hôtel offre la plus grande discrétion à ses clients de passage qui restent rarement plus de 3 heures ; les clients, rarement seuls, se présentent en général dans des voitures aux vitres fumées, et disposent d'un accès direct entre le garage et la chambre pour une confidentialité absolue !

Les passages de frontières se font sans problème avec nos passeports biométriques Français ; après il faut s'occuper du change en monnaies locales :
- au Honduras, c'est le Lempira, du nom du chef de guerre Lenca (maître des montagnes) qui lutta contre les espagnols jusqu'en 1537 avant d'être trahi et assassiné. 27 lempiras = 1 dollar.
- au Guatemala c'est le Quetzal du nom du serpent à plume ! x quetzal = 1 dollar.
- au Salvador, c'est plus simple, ils ont adopté le dollar américain ; malgré le peu d'échanges « diplomatiques » entre les 2 pays sauf sur un ou 2 points non négligeables et à sens unique bien sûr ... Le commerce des armes et autres accessoires de même calibre et les sociétés de « gardiennage » américaines privées, armées jusqu'aux dents chargées de protéger certaines personnes et/ou intérêts contre les Maras (gangs salvadoriens) qui sont elles aussi armées ..... par les américains !
Voilà du commerce bien compris ... ils ne vont quand même pas sacrifier ce bon commerce pour éduquer les enfants ni entretenir le patrimoine culturel !!!!
Et puis il faut bien amadouer l'oncle Sam à qui ils refusent obstinément d'acheter du Monsanto !

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Pour l'heure, un peu tardive, on arrive « chez l'habitant » prendre notre déjeuner.
Au menu soupe de légumes avec sa tranche de banane cuite avec la peau suivi du traditionnel plat de résistance viande riz ou frijoles salade de crudités, les 2 galettes à la farine de maïs sans sel et peu cuite, café et dessert (un gâteau au fromage).

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Des cyclos « repus » ... ... qui attendent sagement la distribution des chambres.

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Finalement, Rémy sera bien là pour le dîner !

photo Ça, c'était le profil du jour, vous y rajoutez une bonne dose de chaleur en basse altitude et plutôt froid en altitude.