Le ciel est gris ce matin quand on quitte Santa Rosa de Copàn ; La fabrique de cigares dynamise la ville et c'est l'heure d'embauche, la circulation est importante, on doit rester vigilants ... comme d'hab ++.

C'est le 1er feu de signalisation depuis notre départ ?! et toujours le transport en motos des bouteilles de gaz, 3 derrière et 2 devant ; la bouteille à l'envers c'est la vide ?

On prend de la hauteur, en plus de la brume naturelle, on sent bien comme une odeur d'échappement ...

Mais assez vite la nature travaillée par l'homme nous entoure avec ses champs cultivés et quelques jolies maisons.

C'est visiblement une vallée fertile, les parcelles accrochées aux collines escarpées sont cultivées, on y trouve les plans de haricots rouges qui commencent à s'accrocher aux tiges de maïs déjà récoltés ...

Des ananas, des bananiers, des xxx dont on ne sait pas les noms, etc ...

Les caféiers sont présents à l'ombre des grands arbres sur les terres les plus pentues ; ce serait presque le jardin d'Eden !

D'ailleurs on trouve toute la production locale au bord de la route et les cyclos en profitent pour faire le plein de vitamines sous l'œil amusé du bûcheron qui s'est attaqué à ce tronc de belle taille avec sa simple machette.

Un jour peut-être cette maison sera finie et pourra abriter une nouvelle famille ; pour l'heure c'est dans ces cabanes en tôle que vivent des familles (nombreuses ?!) en élevant quelques poules dont les œufs fourniront l'essentiel des protéines nécessaires à la croissance des enfants.

Qui savent encore jouer et qui nous gratifient de leurs plus beaux sourires ...

Quelques bovins bien maigres pâturent dans un champ de céréales fraichement moissonné ; c'est quand même plus joli avec des cornes ... non ?

On est sur des espaces plus vastes, plus plats ; ici le tracteur peut intervenir pour récolter le maïs pendant que les chauffeurs de poids lourds révisent leurs siestes confortablement installés dans les hamacs tendus sous la remorque.

Ces ouvriers attaquent à la masse une dalle béton de 25cm d'épaisseur. Eh bin non, on n'attend pas le prochain train, juste nos clefs de chambres : Michel notre coach est à la manœuvre, Rémy le guide nous a fait faux bon (pour la journée ?) sans donner trop d'explications, heureusement ses collaborateurs assurent le service minimum.