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Lundi 3 décembre 2018
Suchitoto, visite du village et AM libre : 0km, 0m.

Ce matin, la visite de la rhumerie prévue au programme minutieusement concocté par Michel depuis déjà plusieurs mois avec l'aide locale et logistique de Rémy est abandonnée faute de .... réservation ; heureusement le village mérite qu'on s'y attarde un peu.

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L'auditoire est attentif, le ciel brumeux nous épargne encore un peu de la chaleur habituelle.

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Suchitoto était autrefois une ville prospère habitée par des propriétaires terriens dont la richesse s'établissait sur la culture de l'indigo ; quand le marché du café s'est développé, ils ont vendu leurs propriétés de Suchitoto aux péones du coin pour acheter de nouvelles terres en altitude et, ces quelques familles ont développé de véritables empires exerçant leurs pouvoirs au plus haut niveau du pays.
Suchitoto est restée une ville coloniale assez préservée, dans la mesure où les nouveaux propriétaires des maisons ayant dépensé toutes leurs économies dans ces acquisitions et le marché de l'indigo s'étant effondré, n'ont plus eu les moyens ni de reconstruire, ni de modifier leurs habitations ; à l'époque glorieuse de la ville, les habitants avaient même fait construire un théâtre dont il ne reste aujourd'hui que la façade d'époque.

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Ce chauffeur de bus est assez indulgent, il attendra tranquillement qu'on ait fini de prendre nos photos ; sur la route ils sont moins sympas avec les cyclos ; visiblement un camion a du passer un peu près de ce commerce ambulant.

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Lui, c'est le meunier : il fait la tournée des clients, il arrive avec sa « mesure » de maïs en grains sur l'épaule, la vide dans ces entonnoirs, règle le débit d'eau et produit cette pâte blanche.

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Papy veille au grain et madame fait la livraison ; les client(e)s sont les restaurants qui nous servent les galettes de maïs mi-cuites et non salées ou les marchandes de pupusas qu'on trouve à tous les coins de rue.

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C'est le même genre de galette dans laquelle on rajoute un peu de purée de haricots et quelques autres ingrédients selon les talents culinaires et le coup de patte de la patronne ; c'est à manger sur place ou à emporter.

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Pour l'heure, les cyclos sont plutôt en demande de fruits, le soleil est revenu, la chaleur aussi.

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La ballade continue dans ces ruelles profitant du spectacle de la vie ordinaire des habitants.

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Il arrive fréquemment autant en villes que sur les routes petites et grandes que les regards aient perdu leurs couvercles !!!

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Certains profitent de l'ombre sur la place du village.

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A moins qu'on ne fasse un tour dans les boutiques du coin.

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photo Petit passage chez la dernière personne à fabriquer artisanalement des cigares pour une consommation exclusivement locale.


Pour quelques uns de ces sujets on aurait bien des vidéos à vous montrer mais elles dépassent les limites d'internet !!!