Désolé pour le manque de régularité mais promis, on fait le max, disculpe !
Erratum : le tremblement de terre qui a fait des ravages à Ataco a eu lieu en 2001 et il y a 7 millions d'habitants au Salvador.
Ceci étant dit, une nouvelle journée commence avec son lot de découvertes.

On est sur une grande route au milieu de cultures, de cannes à sucre bientôt prêtes à être récoltées avec au fond le volcan Santa Anna couvert de son petit nuage blanc, et de maïs avec une récolte en 2 temps : quand les épis de maïs sont mûrs, les tiges sont cassées à mi-hauteur et l'épi laissé sur pied pour sécher ; la cueillette se fait + tard ; la tige n'est pas coupée et servira de tuteur aux plans de haricots.

Ces étals de fruits sur le bord de la route nous tentent bien mais en même temps quand on voit (et respire aussi !) les panaches de fumée sortis des échappements de certains véhicules on hésite un peu quand même.

Petite halte à San Lazaro, les villageoises font la queue pour récupérer quelques échantillons gratuits d'huile d'olive ; sur le marché extérieur on peut aussi trouver différents bonnets.

...et bien sûr les cireurs de pompes.

La pratique du vélo nécessite en permanence une grande vigilance, ici des ralentisseurs au niveau des passages piétons qui sont autant de pièges pour les 2 roues. L'église se visite, on y trouve entre autres une statue de St Jacques avec une coquille et un portrait du curé d'Ars !!!

Toujours à San Lazaro, les restes d'une pyramide Maya très bien restaurée même si ce n'est pas fini, malheureusement on ne pourra pas vous en montrer +, c'est jour de fermeture !!; le guide nous explique que la recherche, les fouilles, la restauration et l'entretien des nombreux sites archéologiques découverts au Salvador n'est possible dans la pratique que par des archéologues étrangers, essentiellement américains et/ou japonnais qui apportent les moyens financiers en contrepartie de quoi, ils peuvent emporter (piller) la moitié des richesses découvertes. Le Salvador ne peut (veut ?) financer ces recherches et restaurations et refuse de reconnaître certains grands sites archéologiques situés sur des propriété privées pour éviter d'avoir à en financer la restauration et l'entretien !

Après une belle montée, on arrive sur la crête du volcan Coatepeque (montagne du serpent) avant de descendre au bord de son lac de cratère, formé il y a 25 000 ans ; le lac a une surface de 25 km2 et une profondeur de 115 m.

... déjeuner, dîner, nuit dans ce cadre majestueux.