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Lundi 26 novembre 2018
Copàn, jour de repos, visites ... 0km, 0m.

Ce matin visite du site archéologique de Copàn Ruinas surnommé « l'Athènes du monde Maya ».
Impossible de vous raconter toute l'histoire et du site et des Mayas, on vous propose juste ces quelques images et ce que nous en avons retenu !

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On est ici sur le territoire d'un des royaumes Mayas dont la capitale est Copàn ; sur ce territoire vivaient 30 000 âmes gouvernées par un roi avec sa cour d'un petit millier de nobles. Ce royaume s'est éteint sous le règne du 18ème roi. Une succession d'années de sécheresse et de mauvaises récoltes ont conduit ce petit peuple à se « rebeller » contre le roi et sa cour malgré la multiplication des offrandes et des sacrifices, y compris humains, pour s'attirer les bonnes grâces des dieux ; les guerres avec les autres royaumes n'ont pas plus apporté la prospérité attendue.
Cette civilisation a pourtant connu des siècles de développement culturel scientifique et économique : ils connaissaient le zéro bien avant les Égyptiens, ils maîtrisaient l'écriture ce qui permet aux archéologues de parfaitement décrypter les éléments découverts et aussi l'astrologie, même si leurs dernières prévisions furent catastrophiques.

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Sculpture représentant le 18ème roi avec tous ses attributs, l'ensemble est sculpté dans un seul bloc qui pèse plusieurs tonnes.

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A droite, une des pierres à sacrifices ; il paraît que c'était un honneur d'y (tré)passer ; « l'élu » qui pouvait également être désigné d'office, devait servir d'intercesseur entre la terre des humains et les dieux.

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Leur talent d'architectes et de bâtisseurs n'est plus à démontrer. A gauche la place du jeu de paume. L'histoire raconte qu'à l'issue du match, l'une des équipes venait alimenter la pierre à sacrifices (ce pouvait être l'équipe perdante... ou gagnante en fonction des dieux à honorer... ou de l'humeur du roi ?). A droite, une voute Maya par empilement de pierres plates.

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Un auditoire attentif, mais surtout à l'ombre ... Les aras étaient des animaux sacrés et sont bien représentés.

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Cet escalier monumental de 69 marches est assez bien conservé et restauré, chaque marche est sculptée. Au milieu, la pièce manquante fait partie des butins emportés par les archéologues étrangers ; l'originale restera dans son musée occidental, une copie est en cours de réalisation pour remplir le vide.

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La place du conseil où le roi s'adressait à ses sujets ... nobles bien sûr. Pour l'anecdote, les offrandes faites aux dieux par le bon peuple, en produits comestibles divers et variés dont les animaux sacrifiés, finissaient « souvent » dans l'estomac de la noblesse, royale ou pas, ce qui permettait à cette population de bénéficier d'apport de protéines qui leur garantissait une croissance « harmonieuse ». Le roi mesurait 1,75m quand un Maya normal mesurait 1,45 / 1,50m.

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Cet arbre, un fromager plusieurs fois centenaires, a planté ses racines sur le sommet d'un temple.
Du temps des Mayas, le site était totalement en pierres sans aucun arbre ni prairie, les différentes places aujourd'hui engazonnées étaient couvertes de dalles de pierres blanches. Les cérémonies se déroulaient de préférence les nuits de pleine lune ce qui leur donnait une force et une dimension mystique bien supérieures.

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Cet arbre bardé d'épines c'est un jeune « fromager ». Comme son bois est très tendre, il se protège de ses prédateurs avec ces grosses épines. Au fur et à mesure de sa croissance, son bois durcit et il n'a plus autant besoin de cette protection ; totalement adulte il n'a plus aucune épine.

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L'après midi on visite un parc animalier ; c'est une fondation dont le but est la protection des animaux essentiellement les oiseaux. Ils récupèrent les oiseaux blessés et surtout les oiseaux saisis. Le commerce et la détention d'animaux sauvages est strictement interdit dans l'ensemble des pays d'Amérique centrale. Ces animaux sont donc en cages avec l'idée de les soigner et de les libérer dans la mesure du possible ou plus précisément si l'oiseau a la capacité à retrouver son autonomie. Heureusement la majorité des oiseaux est relâchée. Pour les autres, le mal est trop profond, ils demeureront en captivité ! Pour les aras, qu'on appelle trop facilement perroquets, un signe ne trompe pas, un animal malade et/ou stressé s'automutile en s'arrachant les plumes. Les aras peuvent vivre 75 ans et les couples sont fidèles toute leur vie. Ne lui offrez pas votre doigt, la force du bec d'un ara est de près de 500 kg, même sans dent il est peu probable qu'il vous le rende entier.

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Vous aurez reconnu les toucans.

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Pour les animaux « perdus » pour la vie sauvage, le parc leur propose des emplois d'artistes clowns, et ça marche plutôt bien !!!

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