L'Indonésie est une ancienne colonie hollandaise de 1595 à 1945 mais on parle le bahasa indonesia et environ 700 dialectes.
Les étudiants apprennent l'anglais et en ville quelques jeunes essaient bien d'engager la conversation. Mais dans les campagnes, nous sommes tous accueillis par des « hello mister » et puis des «how are you » et enfin, « what's your name » avant de partir dans de grands éclats de rire et de toute façon, à quelques exceptions près, ils ne comprennent pas nos réponses ; ceci dit, notre anglais reste aussi très limité, alors on reste aussi modestes et on rigole avec eux.
Sur les routes, on roule à gauche ; 7 voitures sur 10 est une Toyota , ce sont en général des voitures récentes et en bon état, bien entretenues avec des modèles qu'on ne trouve pas sur le marché européen et qui pourtant feraient surement un « carton » chez nous.

Ou l'art de tamiser le sable !!!	Arbre à ramboutans, c'est un ( … ?) ; ces fruits son délicieux et la coque qui le recouvre s'ouvre facilement malgré son aspect épineux.

Toute la famille est à l'oeuvre pour fabriquer des briques. Même eux se mettent à l'ombre et bien sûr comme le patron est sur un chantier, il porte un casque... sécurité oblige !!! (ils sont quand même pied nus)	Là où la main de l'homme à mis le pied ; Un visiteur (avec chaussures) pensait que ces briques étaient déjà sèches... raté !

Un autre arbre avec des baies noires comme du sureau ?	Ce couple est en train de laver sa récolte de poivre dans ce canal d'irrigation avant de le faire sècher au soleil ; pas surprenant que la cuisine même cuite à l'eau soit ici aussi relevée.

L'eau ici coule en abondance (avec ce qu'on prend sur la tête, ce n'est pas surprenant), on franchit donc beaucoup de ponts. Fleuves, rivières, canaux d'irrigation, l'eau est un élément essentiel dont les Indonésiens profitent largement pour la culture du riz bien sûr, mais pas seulement ; elle sert à la transformation de certaines plantes en matériaux de construction ou en objets utiles dans la vie courante, paniers, etc... C'est fait ponctuellement de façon artisanale, mais aussi industriel comme la pâte à papier... mais là ça mérite des explications = un peu de patience svp.

Dans cette partie du Sulawesi, l'Islam est très présent ; le nombre et la taille des mosquées l'emportent sur tout autre édifice religieux. Tous les matins, réveil vers 4h00 par le « chant » des muezzins.

Au bord des routes, des particuliers vendent de l'essence en bouteilles essentiellement pour motos et scooters ; Les vraies pompes à essence sont assez rares et finalement ce petit commerce fait vivre bien des familles modestes ; cette brave dame pliée en 2 n'en garde pas moins son sourire.

On irait bien laver notre vélo dans la rivière et s'y baigner aussi, histoire de se rafraîchir. Le soleil est brûlant et on a hâte d'arriver. Il fait 40°	Le marché du scooter et de la moto est florissant, les marchands de vélos se sont reconvertis en mécaniciens et des boutiques de lavage pour ces 2 roues ont été créées ; officiellement, les jeunes peuvent conduire un scooter a partir de 12 ans... officiellement !!

Nous mangeons dans un restaurant musulman, difficile de trouver autre chose dans la région... Dur dur pour les amateurs de bière, aucun espoir de s'en faire servir, et en plus ils n'ont pas ici la culture du thé.	Assis, les fesses sur le linoléum, les chaussures dans le « couloir » ; on n'est pas très à l'aise dans cette position pour manger.

La cuisinière du restaurant où on mangera notre riz poulet sauce piquante 2 tranches de concombre habituel.

	A l'arrivée, les occupations ne manquent pas. Laver n'est pas un problème, il y a de l'eau partout mais sécher est très difficile, à cause de l'humidité ambiante. Notre seul recours est la ventilation de la chambre quand il y en a une.