Nous empruntons la route principale qui traverse l'île du nord au sud. Il reste encore quelques tronçons à élargir et à goudronner, il nous faut donc franchir ces chantiers sur cet axe important ; Nous roulons pour les uns, marchons pour les autres dans la glaise ; les pluies régulières et importantes ont rendu le sol bien gras et la tâche bien difficile pour les ouvriers.

	Sur cet axe routier nous retrouvons les bus et les camions chargés au maximum.

Les lignes régulières de bus (genre low cost) emportent leurs passagers et tout leurs bagages, scooter compris, avec la musique à fond... Quand on sait que la durée des liaisons entre villes se compte en dizaine d'heures, ils ont le temps d'en prendre plein les oreilles, mais ça fait passer le temps... Nous on n'a pas encore d'autoradio sur nos biclous, et très sincèrement ça ne nous manque pas ! Et très honnêtement, vu l'état de certains cars, on est bien sur nos vélos !

Passage un peu délicat où il vaut mieux anticiper pour ne pas se faire « aider » par un camion qui lui ne s'arrêtera pas forcément une fois lancé.

Quelques centaines de mètres plus loin, les enfants de cette école accourent pour saluer (le matin, c'est Selamat pagi) ces drôles de touristes ; ces rires d'enfant sont toujours du pur bonheur. « Trima kashi » merci à eux. Vous avez remarqué bien sûr : à l'école les enfants portent l'uniforme, mais toutes les écoles n'ont pas la même couleur... on va essayer de savoir pourquoi : région, ville, niveau scolaire, religion ? Si on sait, on vous dit... OK ?

Nous allons franchir un col à 1330 m et nous aurons droit encore à une belle douche dans la descente. C'est, paraît-il la fin de la saison des pluies... là tout de suite, c'est comme dans les mauvais films, la fin dure toujours trop longtemps !

Ces arbres semblent produire leurs racines à partir du tronc et non l'inverse; ils sont tenus en l'air sur ces racines et au fur et à mesure qu'ils grandissent, certaines de leurs branches se dirige vers la terre jusqu'à créer de nouvelles racines, genre palétuviers en beaucoup plus grands.

Coco, lui est content de voir tout ces touristes manger dans son restaurant, et puis enfin des clients qui lui ressemblent un peu avec leurs tenues colorées de cyclos.