Jour 48
Jeudi 18 novembre 2010 : DALI - YANGBI
50 km, dénivellé 200 m

Beau ciel bleu pour cette petite étape, on croyait monter, finalement on descend, de 2000 on passe à 1500m et dans quelques jours on devra monter à plus de 3000m.

1ère station d'épuration depuis le début de notre voyage, on peut l'associer à la « jeunesse » de la ville nouvelle de Dali qui bénéficie de cet équipement incluant aussi les réseaux qui l'alimentent.

Le boucher était en costume et baskets blanches. Ici, hier on réparait des voitures, aujourd'hui on tue les cochons... demain peut-être un atelier de couture ?

Les convives étaient des bidasses ; Autre méthode de préparation du cochon : grillé entier (non vidé !) sous la paille , découpé en tranches qui sont trempées dans une sauce et il paraît que c'est excellent !!!

Les Chinois sont des jardiniers infatigables, c'est la saison des labours et il faut en même temps nourrir la terre.

L'engrais organique est encore largement utilisé, le transport du fumier est fait à dos d'homme mais le plus souvent par des femmes, dans des hottes lourdement chargées.

L'épandage est fait à mains nues. Quelques rares motoculteurs remplacent les buffles.

Arrivée de l'étape en fin de matinée, tout le monde se demande pourquoi on ne va pas plus loin.

A l'arrivée à l'hôtel, seules quelques chambres sont « prêtes », mais compte tenu de l'heure, rien à dire ; la suite en revanche...
La visite est rapide, le visage des heureux bénéficiaires en dit long sur l'état des chambres et des communs : mégots et crachats sur la moquette, plâtre et peintures des murs et des plafonds « dégradée », prises de courant arrachées avec fils électriques à nu ..., mais pas de danger puisque (pour l'instant ?) il n'y a pas d'électricité, par conséquent il n'y a pas d'eau chaude non plus, mais comme de toute façon les salles de bains sont à peine plus « fréquentables ».
La taulière, très gentille au demeurant, nous a réservé les chambres au 4ème étage en précisant qu'on serait moins dérangés par le karaoké et l'activité nocturne du 2ème !!!
(et comme la discrétion n'est pas la 1ère qualité des Chinois en goguette !)
Bref, l'établissement ressemble plutôt à un hôtel de passe.
Roland prend la décision de ne pas accepter cet hôtel et passera + de 4h00 à négocier et à trouver un autre établissement.