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Jour 23 Samedi 5 octobre 2013 :   Tachkent - Kumishkan

La route des vendanges.
Pour sortir de la ville, comme d'hab en bus, nous empruntons le périphérique. Nous roulons au ralenti, coincés derrière un convoi de bus ( on arrive à en compter 17 ) remplis de cueilleurs de coton ... escortés par la police ! Pourquoi la police ?
En plus des étudiants qui sont systématiquement envoyés aux champs pendant toute la durée de la récolte, les administrations et les entreprises privées doivent libérer un ou plusieurs employés pendant un mois pour participer à la récolte. Kamol notre guide, avec sa petite agence touristique qui emploie 5 personnes, a dû envoyer un employé mais comme il avait beaucoup de travail, il l'a fait remplacer par un chômeur qu'il doit lui-même rémunérer. Tous les habitants se doivent d'aider d'une manière ou d'une autre, à la production nationale, la richesse du pays.
Ici on ne badine pas avec le coton, c'est une affaire d'état. Le coton fait ou défait les hommes politiques !
Et pour être en règle avec les pays qui ne veulent plus du coton Ouzbek, on nous a certifié, juré, craché qu'il n'y a plus aucun mineur contraint de travailler aux champs !?
C'est pour ça d'ailleurs qu'ils ne veulent pas qu'on fasse de photos ?!
Donc on vous le livre comme on nous l'a annoncé !


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Une fois sur nos vélos, on commence par l'ascension d'un beau col ... C'est juste en pleine chaleur, il est 11h30, nous ne sommes déjà plus que l'ombre de nous même !! Vous rêvez de chaleur, nous de fraîcheur !

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Des habitations de l'époque soviétique, bien délabrées. La façade coté rue est « décorée », coté cour c'est béton brut.
Avant ces immeubles, on traverse une zone industrielle fantôme. Depuis l'indépendance, l'économie du pays a été sérieusement secouée. Les Russes ont retiré toutes leurs billes dans les différents secteurs d'activités industrielles et la main d'oeuvre a été priée de choisir son camp : retour en Russie ou rester sur place avec peu d'espoir de trouver un job !!
Nous mangeons beaucoup de pastèques et melons, c'est la pleine saison, c'est bon, rafraîchissant et surtout hydratant et ça, on en a vraiment besoin.

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Un petit repos bien à l'ombre pour manger du plov, la spécialité de l'Asie mineure : riz blanc un peu trop gras (huile de coton) avec quelques morceaux de viande de mouton ou de boeuf, des oignons, des carottes coupées très fines et des gousses d'ail. On nous en sert quelques fois. C'est bien sûr plus ou moins gras en fonction du cuistot. C'est bon, mais faut juste pas en abuser. Ceci dit, en général les cyclos ont bon appétit. On s'est éloigné des champs de coton pour rouler dans une zone viticole, et c'est la saison des vendanges. Ici aussi tout est fait à la main ; pas de mécanisation.

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Le marc de raisin est mis à sécher sur le bord de la route. On ne peut pas se tromper, la fermentation en cours dégage une odeur acre de vinaigre, et pas l'ombre d'un doute là-dessus !

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Des champs de vignes à perte de vue.

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Pour Johann et Sophie. Des restes soviets aussi, tous ces tuyaux ... c'est du gaz !!! en aérien. On ne peut pas vous décrire les installations, vous ne nous croiriez pas !

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Quand il n'y a plus de place dans la camionnette, faut trouver une solution pour essayer de ramener tout le monde avec les vélos bien sûr, alors quand ça ne rentre plus ... !
L'étape d'aujourd'hui est très accidentée. Malgré toutes ces solutions pour gagner du temps, les cyclos arrivent de nuit dans un immense centre de vacances, le club med local, en beaucoup plus simple. On y mangera un excellent « pot au feu »... recette locale évidemment !



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