En route pour une étape montagneuse.
On quitte Samarkand en bus, comme d'hab.
Les entrée/ sorties de ville se font en bus ; question de sécurité, de tranquillité pour le guide, on ne sait pas dire, mais c'est comme ça depuis le début.
Ce qu'on sait en revanche c'est qu'on est marqué à la culotte ... Les autorités savent pratiquement tout sur ce qu'on fait, là où on passe, où on dort, etc ...
Et dans nos passeports, on a un ticket pour chaque nuit d'hôtel.

Donc on roule et la route nous offre de superbes panoramas et scènes de vie (on ne parle pas du bitume, parce que là, ... !)	Les pierres amoureuses, lieu de rendez vous des jeunes (et moins jeunes) couples.

Hisor, un nom à retenir, celui de cette race de mouton si prisée des Ouzbeks, avec une particularité, celle de développer un énorme fessier, réserve de graisse pour les jours de « vache maigre »... Cette graisse est très appréciée dans cette région, elle est utilisée par exemple dans la préparation des samosas, ( c'est un peu notre saindoux ). Ce qui est sûr, c'est que la valeur marchande de ces moutons est élevée (on nous annonce 250€ pour un bête de 30 kg !!!).

Les samosas, espèces de chaussons fourrés avec des morceaux de mouton bien sûr, des oignons et un peu de graisse ; on a gouté, c'est bon mais vite écoeurant.

On doit passer un col sur une route interdite aux bus et gros camion ; pourtant la route semble correcte, mais probablement à cause de celui-là qui a raté son virage. En fait quand on voit l'état de certains véhicules, c'est peut être une sage précaution. Les touristes « ordinaires » n'ont donc pas la chance de découvrir ces beaux paysages, à moins de louer un taxi.

Arrivée au col Takhtakarach 1660 m, on progresse.	Au col, des marchands de fruits secs, dont... du melon séché ; ça ressemble un peu à la banane séchée, en plus sucré, les cyclos sont prêts à tout déguster après l'ascension d'un col.

Escale gourmande : le pique-nique improvisé se passe à l'ombre, on ne sait pas trop chez qui.	Pique-nique composé de yaourt, pain, fromage, fruits, tomates, saucisson, raisins, pastèque.

Le long de la route, des petits stands pour se reposer, se restaurer ; on y trouve en général les boissons fraîches indispensables pour arriver à se rafraîchir, le thermomètre tutoie régulièrement les 40°C	De l'autre côté du col, la descente nous réserve des panoramas magnifiques.

Une vue grandiose avant de plonger dans la vallée.	Arrivée à Chakhrisabz, ville natale de Timur Lang, ou Amir Timur ( amir = roi ), dit Tamerlan. Les ruines de son palais d'été Ak Saray (1380).

La statue de Tamerlan a remplacé celle de Lénine depuis l'indépendance.

Ce soir, c'est maison et table d'hôte avec souper aux chandelles ; on a beau habiter à côté d'un énorme transfo, ça n'empêche pas les pannes de courant .... ça n'altère pas le moral de la bande.