Sommeil bercé par les cris d'ânes, de coqs, de vaches, de canards... et pendant le petit-déjeuner, ce sera le garde-champêtre qui criera avec ses mains en porte-voix, les dernières nouvelles du village.

Aujourd'hui, au programme, des kilomètres de piste ; on ne sait jamais vraiment combien de kms parce que les compteurs des vieilles ladas ont rendu l'âme depuis longtemps, donc c'est « à la louche ».	Les motos sont aussi vieilles que les ladas et pour économiser l'essence, ils descendent en coupant le moteur.

Le bourricot est un bon moyen de transport.	Pas beaucoup de cyclistes ont dû emprunter cette piste.

Jean-Marc, admiratif !	Ces paysans ramassent les bouses de vaches et moutons pour les faire sécher ; ce sera leur bois de chauffage.

	Ces bottes d'herbes picantes serviront de litière ??

	Le mécanicien de la région.

Les cyclistes comme les moutons se suivent, de toute façon il n'y a qu'une piste.

La chaleur intenable et la distance de la piste auront raison de plusieurs cyclos et Kamol devra récupérer une autre vieille Lada pour ramener tout son monde vers le bus. Nous mettrons beaucoup plus de temps que prévu et en fin d'après midi, nous devons prendre le train pour Tachkent, donc panique à bord. Les vélos sont chargés en vitesse et en route pour la gare qui est encore loin. Pas de clim dans le bus pour aller plus vite donc il fait bien chaud. A la gare, déballage des vélos et bagages à toute allure, nous avons 5mn pour tout faire. Le train partira à l'heure, les vélos chargés dans un wagon, au grand soulagement de tous. Nous prenons un repas à l'arrivée vers 22h30, nous n'avions pas mangé depuis le petit déj.