Samarcande, cité légendaire de la route de la soie. Elle fut appelée Maracanda sous Alexandre le Grand avant de devenir Afrosyab du nom d'une petite rivière qui alimentait la cité, sous la dynastie chinoise des Tang et enfin Samarcande.
Les arabes l'envahirent en 712, puis passa sous la dynastie des samanides mais en 1639 le « maître du monde » Timur, ou Tamerlan, en fait la capitale de son empire.
Ulug Beg, petit fils de Tamerlan, passionné d'astrologie en devient le gouverneur et transforme la cité en centre scientifique artistique et culturel de grande renommée ; Il sera assassiné par son propre fils, sous l'instigation des religieux qui voulaient un chef plus conquérant que savant.
En 1868, elle passe sous domination russe et devient la capitale en 1925 de la république soviétique d'Ouzbekistan, jusqu'en 1930 où Taschkent lui ravit la place de capitale.
En mai 2007, l'unesco a célébré le 2750ème anniversaire de la naissance de la cité.

Ulug Beg est le petit fils de Tamerlan et n'a pas l'esprit guerrier de ses illustres ancêtres dont son grand père. Il est nommé gouverneur de Samarcande par son père parti à la conquète de l'Iran ; Il n'accéde au trône qu'à la mort de son père en 1447. Il fut l'un des plus grands astronomes de son temps et fonda cet observatoire qui fut détruit et enseveli par les complices de son fils paricide. Les ruines enfouies furent retrouvées par l'archéologue russe Viatkine en 1908.

L'observatoire rénové (reconstruit).	Seule reste une partie de la rampe qui permettait de faire les observations célestes; Les travaux réalisés par Ulug Beg et les scientifiques attachés à cet observatoire font encore référence de nos jours.

Nécropole de shah-i-zinda « le roi vivant » édifiée du XIème siècle jusqu'en 1370 pour y accueillir les tombeaux des proches de Timur et de ses généraux. C'est le 2ème lieu sacré pour les musulmans après La Mecque. La légende raconte qu'un missionnaire musulman cousin de Mahomet fut décapité par des infidèles alors qu'il était en prière ; il se serait emparé de sa tête et descendu dans un puits menant au paradis et depuis son fantôme rôde toujours.

	Les cyclistes écoutent attentivement la guide locale, une jeune femme de Samarcande, enseignante de français et occasionnellement guide.

Jeunes et vieux, il faut monter les escaliers et surtout les redescendre mais le paradis est à ce prix ...	Les mosaïques sont particulièrement ouvragées.

Une jeune mariée accompagnée de sa belle mère.

Chaque mausolée est destiné à un membre de la famille de Tamerlan et exceptionnellement à 2 de ses généraux.

Le cimetière est très fréquenté des musulmans.

Une belle exposition de photos pour comparer le monument avant et après restauration ; les travaux ont été colossaux, menés par les russes, après « l'adhésion » de l'Ouzbekistan à l'ex URSS. Il semble que Lénine en personne soit l'instigateur de cette opération de rénovation !? Quoiqu'il en soit, l'opération de sauvetage est magnifiquement réussie.

Nous voici sur la place du sable ou Régistan et là c'est « waooooo... ». Place du sable parce qu'à une époque on en jetait pas mal pour absorber le sang versé lors des exécutions publiques, c'est du moins ce que raconte la légende. C'est un ensemble architectural où volumes et couleurs donnent une impression d'harmonie et de sérénité, qui pour nous ici est encore enrichi du chant des oiseaux. Avec ce ciel si bleu, si clair, nous sommes sous le charme. Mais quel travail de rénovation !!!

Les monuments tombent en ruines avant la rénovation par les soviets.	3kg de poudre d'or ont été nécessaires pour restaurer les dorures des murs et plafond de la madrasa Tilla-Kari dont le nom signifie « couvert d'or ».