Nous revenons sur l'île de Sao Vicente qui a son aéroport, ce qui n'est pas le cas sur toutes les îles.
C'est une île de 25 km de long sur 17 km de large avec 75 000 âmes dont 50 000 habitent Mindelo sa « capitale ».

Pour ce retour, on emprunte le fast ferry, plus rapide mais surtout plus récent que le ferry Armas pris à l'aller.	Une vue sur l'une des plus belle baies du monde selon les guides touristiques ; si on ne voit rien c'est juste que les vitres du fast ferry ne sont pas nettoyées tous les jours, et de notre modeste avis, les guides ne sont pas toujours très objectifs = vous ne ratez rien !!!

Quelque chose d'assez inattendu ici, la construction d'un « éco hôtel » structure béton, façades en bois ; au 1er coup d'oeil on se dit que c'est génial puis vient la mauvaise question : d'où vient le bois ????	Les portugais ne se sont pas posés la question en construisant ces hôtels grand luxe sur la plage avec piscine, tennis, club de plongée, de planche à voile et on doit reconnaître que pour la plage et le vent ils sont très bien servis.

Il ponce son bateau	Il pionce avec son môme

L'aluguer des villes	L'aluguer des champs

L'aluguer du retour sur Mindelo, -(un toyota hiace comme 100% des aluguer des villes, pour les aluguer des champs ce sont toujours des toyota mais modèle 4x4 pic up hilux)- au début on n'est que 12 passagers plus les maquereaux sur le toit, pas les « gentlemans » de Panam, non, de vrais maquereaux tout frais sortis des barques des pêcheurs, l'aluguer sert aussi à ça, d'ailleurs il attendait le retour des pêcheurs pour partir. A peine 2 kms plus loin, un groupe attend au bord de la route, heureusement ils ne sont que 8 ...... on est juste un peu serrés genre sardines en boîte mais c'est passé !
L'aluguer tourne en permanence, sauf la nuit et le dimanche ; il est le seul moyen physique de communication entre les hommes et entre les villages ; le chauffeur vous prend devant chez vous et vous dépose devant chez vous. D'ailleurs il connait tout le monde, un signe de la main ou simplement un regard et il s'arrête. En plus il transporte les ravitaillements des « merceria » ces épiceries de village et il a toujours des colis à déposer devant une porte.
Revenir du bout de l'île coûte moins de 2 €uros.