Au lever du jour après une nuit bien fraîche et un beau ciel étoilé nous quittons Fidel et Isabella, nos hôtes.

D'autres européens, venus ici en voyage organisé ont passé la nuit sous tente (yzon pas dû avoir chaud non plus!).	Une partie de l'ascension se fait dans une espèce de gravier, produit de l'érosion de matériaux volcaniques tendres, des scories, c'est un pas en avant, deux pas en arrière et les chaussures pleines de gravillons.

Là, les pierres de lave sont encore assez grosses et rugueuses, on est sorti du chemin ; en fait on l'a un peu perdu !!!

Ça y est, nous sommes au Top ! pardon, au Tope de Coroa, un vieux volcan, éteint (ouf !), érodé, bien arrondi comme nos puy de dôme.

Sur ses flancs, essaient de pousser quelques arbustes qui par la taille ressemblent plutôt à des bonzaïs.

De temps en temps, (fonction des pluies ?), des avalanches de cendres volcaniques non solidifiées se crééent, provoquant ces immenses coulées qu'il faut contourner.

C'est encore sous le soleil, un peu fourbus mais contents, qu'on arrive à Cha de Feijoal ...	... et qu'on redescend nos 600 m sur ce chemin improbable accompagnés de nos « Baujus ».

Ce soir on dort à Cha de Morte, chez Nelson et Suzette qui nous accueillent pour la 4ème (et dernière) fois; on se souviendra longtemps de leur accueil tout simplement chaleureux, tellement humain, comme savent l'être la plupart des Cap Verdiens hors des villes.
Demain matin on quitte Sao Antao avec le fast ferry, direction Mindelo sur l'île de Sao Vicent, mais ça, c'est demain !