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Mercredi 21 janvier : « Cha » (plateau) de Norte
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Pour terminer les randonnées en beauté, nous voulons gravir le sommet de l'île,
le Tope de Coroa qui culmine à 1980m quand même, mais c'est un peu compliqué,
il faut d'abord trouver un hébergement pas trop loin du départ de la balade,
c'est que la région est très aride et assez peu peuplée.
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Depuis la vallée, quand on regarde la montagne, verticale, on doute qu'il puisse y avoir un chemin,
et pourtant ...
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Pour arriver là, 600 m plus haut sur ce fameux « Cha de Feijoal » littéralement « plateau de haricots »
planté à 1300 m d'altitude !
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Là on redescend de 300 m tranquilou.
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Même ici le foot c'est sacré et pour faire pratique, on installe le terrain à côté du cimetière.
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En arrivant à Casa Luciano, chez Fidel notre hébergeur ou plutôt Isabella sa mère, nous avons
deux surprises :
la première, c'est de trouver un jeune couple avec Rose tout juste 1 an, qui visitent l'île à pieds.
la deuxième, c'est qu'ils sont « Baujus », d'Ecole en Bauges plus précisément,
donc presque des voisins ; Francis & Pauline ont fermé le café-restaurant-épicerie-poste
pour venir randonner au Cap Vert. Francis nous accompagnera demain pour faire le sommet.
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On n'avait encore jamais vu ce modèle de douche.
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Ces murs barrages en pierre sèche, montés sans béton, ont été construits il y a quelques décennies
pour retenir l'eau de pluie et permettre l'irrigation de ce qui devait devenir une forêt ...
sauf que depuis 30 ans, la pluie se fait toujours attendre sur ce bout de planète et
seulement + ou - 25% des arbres plantés ont survécu !
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Notre chambre, avec le flash ...
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et à la seule lueur de la bougie ... bucolique non ?
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Si vous nous promettez de ne pas rigoler, on veut bien vous raconter la soirée ;
rassurez vous ce sera court :
Dîner bon et copieux servi par Isabella à 17h30, nuit noire à 18h30 dans ce hameau sans électricité,
d'où la bougie, plus une fraicheur nocturne « prononcée » = à 19h00 tout le monde sous les draps
et les maigres couvertures ... on en revient pas nous même !!!
Faut aussi qu'on vous raconte ces vallées et ses villages, la plupart inaccessibles :
de jour comme de nuit d'une manière générale c'est le silence, un silence auquel
on n'est pas tellement habitué, aucun bruit mécanique, rien. Dans ces conditions,
le murmure des habitants est quasi amplifié et s'entend des lieues à la ronde ;
d'ailleurs les habitants communiquent beaucoup de cette façon, on pourrait avoir l'impression
qu'ils crient, en fait ils se parlent, tout simplement. Et puis de temps en temps, au débouché
d'une vallée, alimentée en électricité, une sono, « à fond », et toute la vallée profite
de la musique, Cap Verdienne forcément ;
La nuit ce sont les coqs qui prennent le relais, façon de rappeler qui est le chef ici ?
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