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Jour 22
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Dimanche 24 novembre : Mawlamyine - Yangoon
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Retour à Yangoon .... en train !!!
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La gare est grande, récente, tout est bien expliqué ...
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... en birman évidemment ; Comme nous, vous pouvez lire que le train part à 8h00 voie C, jusque là : r.a.s.
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Le train est bien là qui nous attend, avant de monter dans le dur, on achète la presse locale.
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Ça tombe bien, ils parlent justement de nous !!!
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Il n'y a plus de place en 1ère, alors on s'installe sur les banquettes de la classe économique.
Le train démarre, pile à l'heure + quelques minutes, ...
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... passe un pont, à coté des voitures.
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D'ailleurs, depuis le marche pied, on voit bien mieux qu'on est sur un pont ...
Ah oui, on a oublié de vous dire qu'il n'y a pas de vitres aux fenêtres et que les portes ne ferment pas !
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Les paysages défilent, superbes ; on traverse le grenier à riz de la Birmanie.
A propos de riz, la Birmanie en produit assez et de bonne qualité pour pouvoir en exporter.
C'est d'abord et avant tout l'aliment de base des birmans.
Sa production encore peu mécanisée emploie beaucoup de monde et pratiquement toute l'année
avec ses 3 récoltes annuelles.
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On traverse un passage à niveau sous l'oeil vigilant du garde barrière.
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On croise un train de marchandise, le cheminot est fier de nous montrer son wagon lit.
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Tout au long du parcours, des villages avec ses artisans, ici un chantier naval ;
on n'est jamais très loin d'une rivière, d'un fleuve, voire de la mer,
plus précisément du golf de Moattama qui donne sur la mer Andaman.
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De temps en temps, une gare, des gens descendent d'autres montent.
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Des femmes chargées de victuailles arpentent les wagons, ça tombe bien on a un petit creux
(ça se lit même dans le regard de Jean Marie).
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Astrid, comme nous tous d'ailleurs, choisit du riz poulet frit copieusement servis dans des feuilles de bananiers
... très bon !
C'est aussi le moment pour notre compagnon de voyage de sortir sa sébile !
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Dans notre voiture, ça commence à sentir le brûlé, de la fumée sort du coté de l'essieu ...
pas de panique, le train est arrêté à la gare suivante, les passagers changent de voiture
qui est abandonnée sur une voie de garage et on repart ...
30 mn plus tard, et du coup on se retrouve en 1ère !
(il y a des passagers qui ont dû être priés d'aller voir ailleurs pour nous laisser quelques places ?).
Arrivés à 19h00 après 11h00 de train quasi non stop, pour faire à peu près 350 km,
totalement secoués sur une ligne dont on se demandait parfois si le train allait rester sur la voie,
(c'est tellement vrai que Christian a fracassé 2 banquettes au moment de l'atterrissage, pardon, du rebond),
avec un conducteur passionné par son métier qu'il en tirait le sifflet en permanence,
on espère seulement une bonne douche et un peu de calme ...
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Pas de bol, ce soir c'est soirée gala dans un resto disco karaoké.
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Mais Saw, notre guide local, en bon « chef scout », pendant ce superbe séjour pousse
la chansonnette spécialement pour nous, alors ... !!
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