Nous avançons toujours vers le sud du pays et aujourd'hui, après 3H00 de camionnette, nous démarrons notre journée cyclo par 40 kms de piste, interdite à tout véhicule : nous allons prendre un raccourci qui traverse des rizières et quelques malheureux villages d'agriculteurs ; nous retrouverons nos accompagnateurs avec les véhicules de l'autre coté. Le temps de prendre un plat de fried rice (riz frit) et c'est reparti pour 50 km de route normale.

Les troncs de teck, sortis de la forêt par les éléphants, arrivent là en attendant d'être expédiés dans les différents pays importateurs. L'Europe en consomme bien sûr, mais les plus gourmands restent les chinois.	La couleur du pompon change en fonction des villes.

Ce motoculteur équipé de sa remorque chargée au-delà des normes sort tout droit de la piste, c'est le seul engin motorisé avec les motos autorisé à passer là (excepté les camions et engins de chantier utilisés à refaire la piste, voire à la transformer petit à petit en route).

Et c'est parti pour un joli tour de piste !!	Il est beau le vélo.

Pas bien riches les cabanes dans le coin ; la plupart des habitants sont ouvriers agricoles, certains améliorent l'ordinaire en élevant des canards, et/ou en pêchant la petite friture de rizière. Sur le parcours, on a cherché en vain un endroit pour manger = 40 km sans une gargote : ni canard ni friture à se mettre sous la dent, tout juste de l'eau minérale ! On a l'impression d'être les premiers touristes à passer là.

L'accès à certaines cabanes est un exercice d'équilibre sur passerelle de bambous et il vaut mieux rentrer chez soi avant la tombée de la nuit !

Les élevages de canards ... ils sont destinés aux restaurants de Rangoon !!

L'ancien modèle, en pré-retraite.	Le nouveau modèle, chinois ou japonais.

La piste souffre du passage des rares camions de chantier sensés justement améliorer l'état de la piste et des tracteurs utilisés pour transporter les sacs de riz. Pour certains d'entre nous c'est l'occasion de faire un peu de rodéo.

Demain, une 4 voies ?	Autre façon de battre le riz.

Revenus sur le bitume, « c'est la danse des canards... » et c'est reparti pour une tournée de riz.