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Jour 14
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Samedi 16 novembre : Pagan
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Nous sommes installés dans un hôtel confortable avec petits bungalows et petits déjeuners servis dans le jardin.
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Très tôt le matin, des montgolfières passent juste sur nos têtes.
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Et les marchands de glace sont déjà à pied d'oeuvre ... en vélo ! la tentation est forte mais nos estomacs
n'y résisteraient pas, alors ... on attendra d'être revenu là ou l'eau qui coule du robinet
est compatible avec notre flore intestinale. En attendant nous essuyons systématiquement la vaisselle,
nous évitons les crudités et c'est bien dommage surtout quand on sait le mal qu'ils se donnent pour les cultiver.
Pour la boisson, eau minérale ou bière. Certains ont tenté l'expérience des tomates crues ... mauvaise pioche !
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Petit rappel à l'ordre sur la sécurité routière à l'attention des 2 roues motorisées !
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On commence la matinée par la visite d'un atelier de laque :
. préparation du support, vase, gobelet, assiette ou plat divers, sculpture, etc,
en fines lamelles de bambou ou en crin de cheval selon la rigidité attendue.
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Là, ce sera un petit gobelet, qui sera ensuite enduit d'une première couche de produit pour coller ensemble
les lamelles. Ensuite commence le processus de laquage, avec ses nombreuses couches de peintures alternées
avec les séquences de polissage.
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Un petit coup de bistouri pour tailler en creux.
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Un pinceau fin pour appliquer la bonne couleur.
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On en profite pour faire customiser nos appareils photos, et si avec ça on ne vous sert pas de belles photos,
c'est à désespérer !
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On vous servira bien encore un peu de pagodes, non ? Celle-là est en travaux, mais ...
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Devant chaque Bouddha, des urnes qui se remplissent de billets, beaucoup de billets
et qui vont vite se remplir ce week end !
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A 12 dans la bétaillère on se trouve déjà serrés et les km toujours trop longs.
Pour eux la camionnette ne partirait pas tant que l'intérieur, le marche pied et la galerie
ne soient complets et ces pèlerins passent plusieurs heures entassés comme ça,
c'est qu'ils viennent de loin. Ce soir, c'est la « full moon », la pleine lune donc jour de congé,
et le site de Bagan comme beaucoup d'autres lieux sacrés s'apprête à recevoir une foule immense
venue se recueillir et prier Bouddha.
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Dans l'indifférence apparente des bergers et cultivateurs pour qui le site de Bagan est aussi terre nourricière.
Entre les 2000 pagodes encore debout, ce sont encore cultures et prairies. L'ouverture du pays
et l'arrivée massive des touristes en particulier sur ce site exceptionnel sont en train de changer la donne :
le prix de la terre a été multiplié par 10 entre 2009 (fin de la dictature) et 2012.
Les projets de construction d'hôtels et autres nouveaux édifices alimentent la spéculation
au plus grand désespoir des archéologues qui voudraient bien transformer Bagan en sanctuaire.
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Certaines restaurations ont été conduites de façon totalement anarchique à l'époque de la junte
qui refusait toute intervention étrangère. Les militaires et les personnages influents proches de la junte
ont financé ces restaurations, 800 temples et pagodes ont ainsi été restaurés.
Pour les Birmans, cette contribution favorise une bonne réincarnation ;
une façon de se faire pardonner les exactions menées contre leur peuple ?
Avec parfois la bénédiction des moines qui recevaient sans sourciller les subsides de ces hauts personnages !
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Pourtant des fresques anciennes datant des XIème et XIIème siècles sont encore en bon état.
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L'arrivée sur le site des équipes de l'Unesco pour un éventuel classement au patrimoine mondial de l'humanité
risque d'aggraver la dégradation du site ; le gouvernement table sur 2.000.000 de visiteurs.
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Un riche milliardaire birman un peu mégalo a obtenu l'autorisation de faire construire un hôtel luxueux
sur le site des pagodes.
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La foule arrive de tout le pays.
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Pour visiter, on fait de la charrette, du vélo électrique.
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Ou on marche.
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Coucher de soleil sur les temples.
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