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Jour 19
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Jeudi 21 novembre : Kinprun - Mawlamyine
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Dernière longue étape du séjour, 148 km, alors on part à 6h 30 avant la grande chaleur.
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Sur toutes les routes fréquentées, on a rencontré ces birmans qui appellent le voyageur à la générosité,
il y a forcément une pagode à construire ou à rénover ;
les collecteurs sont parfois éloignés de quelques dizaines de mètres seulement.
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Et pour attirer l'attention ils n'hésitent pas à monter le volume sonore.
Là, c'est un véhicule exclusivement réservé à la puissance sonore ;
il est totalement autonome avec son groupe électrogène ; vous commandez votre programme musical
et il vient chez vous (et par la même occasion aussi chez les voisins)
faire parler les watts ... on l'entend de loin.
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Le parc vélos est plus important en Birmanie qu'en Chine. Admirez le rangement de ces vélos de lycéens probablement.
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Nous traversons de grandes plantations d'hévéa ; le caoutchouc est mis à sécher sur le fil.
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Arrivée à Mawlamyine, 3ème plus grande ville de Birmanie, qui fut bien sûr une capitale
mais à l'époque coloniale britannique, et un port très important :
les anglais chargeaient sur leurs bateaux le riz et le teck qu'ils exportaient vers l'Europe.
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Mawlamyine est un port, et comme beaucoup de ports autour de cette planète, c'est très cosmopolite :
toutes les ethnies de toutes confessions travaillent ensemble, chacun dans son domaine de prédilection
ou de compétence. Cela n'empêche pas de temps en temps que des « nettoyages » dispersent certaines minorités !
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Un sidecycle ( ?) ; Les hommes qui conduisent ces machines ont une force incroyable,
l'engin seul fait au moins 50 kg, avec lui dessus ça fait grosso modo 100 kg, et on en a vu avec 2 personnes
+ bagages sur les sièges passagers, quand ce ne sont pas 3 ou 4 sacs de riz soit 150 kg supplémentaires.
Ils arrivent à faire avancer à la seule force des mollets une charges de 250 kg .
Nous, avec un vélo de 15 kg bien huilé,on a déjà du mal à respirer normalement !
Entre ceux là et les porteurs d'eau, on peut vous assurer que les birmans sont costauds,
et presque toujours avec le sourire.
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Pierre, un homme heureux devant ses boules de glace et son vrai café noir expresso svp!
La gourmandise est risquée dans ce pays. Ils nous jurent tous qu'ils préparent la cuisine
avec de l'eau minérale mais on a des doutes, vu l'état de nos estomacs.
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