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Jeudi 10 avril 2008 ROUMANIE : Golubac (Serbie) - Turnu Severin ► 125 km - déniv 600 m
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En cours de route, des écoliers ont dansé pour nous. Notre passage est agrémenté de rencontres et de manifestations chaleureuses.
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Un équipage qui surprend bien des Français.
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Nous empruntons la route qui longe le Danube et passons les portes de fer avec 17 tunnels. De l'autre cotê,
c'est déjà la roumanie. Le passage de la frontière se fait sans problème, il faut seulement prévoir un peu de temps.
Ce soir, je vais consulter le docteur François LE VAN pour ma bronchite. C'est le docteur de l'expédition,
il est aussi cyclotouriste ce qui lui permet de vérifier l'état des troupes en pleine action.
Comme dirait Pierre-Marie quand on a LE VAN derrière, on a le vent dans le dos.

Vendredi 11 avril 2008 ROUMANIE : Drobeta - Craiova ► 115 km
La circulation est intense et les véhicules ne nous font pas de « cadeaux », il faut rouler en file indienne et bien à droite,
vous savez, là où il y a les nids de poule.
Il fait chaud, orageux, température annoncée : 28°. Beaucoup de maisons sont en chantier et ne seront probablement jamais finies.
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Champ de derricks ; Les Roumains ont du pétrole et ne manquent pas d'idées.
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En revanche, ils manquent encore de moyens : la raffinerie proche de Craïova est en piteux état mais elle fonctionne toujours.
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Samedi 12 avril 2008 ROUMANIE : Craiova - Rosiori de Vede ► 115 km
Comme chaque matin, nous faisons les mêmes gestes sans nous poser de questions et accrochons nos sacoches sur les vélos pour une nouvelle
journée de découverte ; ce soir c'est notre premier bivouac.
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Le pays est plein de contraste.
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Le début du bivouac ...
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... quelques minutes plus tard.
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Ce 1er bivouac s'est passé dans un gymnase. Merci Monsieur le Maire de nous avoir épargné d'un bel orage en pleine nuit.
La nuit s'est très bien passée, toutes les voix se sont éteintes avec la lumière pour faire place aux ronflements et quintes de toux.
Les premiers éclairs ont fait taire tout le monde, faisant place à une belle musique sur le toit du gymnase : un solo de percussions impressionnant.

Dimanche 13 avril 2008 ROUMANIE : Rosiori de Vede - Bucarest ► 142 km
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Traversée d'un village rom. Véritables palais à la Disney Land. Plusieurs familles cohabitent dans ces habitations
toujours un peu en dehors du village.
L'intégration avec les roumains est difficile.
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D'autres familles moins riches, se déplacent avec toute leur fortune dans la charrette.
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Lundi 14 avril 2008 ROUMANIE : Bucarest - Journée de repos
Enfin, repos est un grand mot ; en réalité nous serons occupés toute une partie de la journée par les visites officielles
qui nous permettrons de rencontrer, entre autres, de jeunes français dont les parents sont expatriés en Roumanie.
Heureusement, les échanges avec ces enfants de 9 à 10 ans resteront un bon moment de détente.
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La Roumanie s'est ouverte à l'économie de marché ; les annonceurs publicitaires se lâchent,
peu d'immeubles à Bucarest échappent à ces immenses publicités.
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Au détour d'une rue, on peut admirer de superbes bâtiments. Dommage, les occupants semblent plus intéressés
par la position de la parabole que par l'état de leur façade.
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Amis électriciens, bonjour ...
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Mardi 15 avril 2008 ROUMANIE : Bucarest - Slobozia ► 130 km
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Il fait un temps à ne pas mettre un cyclo dehors. Madame la pluie et Monsieur le vent nous attendent sur le seuil de la porte de l'hôtel et sont
bien décidés à ne pas nous quitter ; comme chaque matin depuis le 16 mars nous partons pour l'étape du jour. Chacun essaie de se préserver au mieux
pour affronter la pluie, les projections d'eau « sale » par les véhicules, les bourrasques de vent, et la route défoncée.
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A l'entrée de Slobozia, perdue dans un champ, un étrange monument ...
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De grandes "jupes" retenues par un grand noeud papillon recouvrent les chaises de la salle de restaurant.
Les chambres de cet établissement, une école désaffectée, sont beaucoup plus modestes.
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Mercredi 16 avril 2008 ROUMANIE : Slobozia - Braila ► 110 km
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Si tu veux de l'eau, va la chercher dans le puits.
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Notre passage dans les villages ne laisse pas indifférents ses habitants ; un moment d'arrêt et nous sommes très vite entourés par
une population qui veut tout savoir sur notre présence chez eux. Beaucoup reste crédule quand on leur explique notre parcours.
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Ici, pas de DDE ; Ce sont les vaches et les chevaux des paysans qui nettoient les bas côtés des routes. Il y a tout à faire au niveau de
l'environnement, partout des ordures et surtout des plastiques que le vent disperse dans ces immenses plaines.
Les cadavres d'animaux ne sont pas enlevés et restent souvent sur les routes.
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